








Un dimanche à la campagne | saynète de la vie familiale| | By Joan Seed
Collage rétrosurréaliste sur le thème de la dépendance
Par Joan Seed
À partir de 600 $
Lettre d’amour signée Joan Seed:
Chérie,
Que serait un dimanche en famille sans un peu de chaos? Une voiture musclée abandonnée qui saigne son huile dans les broussailles, une famille radieuse qui contemple l’horizon comme si de rien n’était, et ce murmure inoubliable de l’aiguille qui effleure la peau. Si tu voulais des fins bien rangées, il fallait aller à l’église. La vie, la vraie, est tout sauf propre : elle déborde, elle dérape, elle pique.
Injection, dérapage, décollage : c’est ma façon à moi d’écrire une lettre d’amour à toutes ces réunions de famille qui ont si joliment, si spectaculairement, déraillé.
Avec amour,
Joan
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Description de l’œuvre
Dépendance, déni et faux-semblants familiaux s’exposent dans ce collage percutant. Une voiture cabossée, une seringue qui s’enfonce dans la peau, une famille immobile devant un paysage de carte postale : l’ensemble compose une allégorie saisissante du dysfonctionnement ordinaire et du vernis de respectabilité qui masque les manques.
À l’arrière-plan, les montagnes striées de pistes de ski répondent, en écho sinistre, aux bras traversés de veines s’offrant à l’injection – deux terrains balafrés par la même quête d’évasion. Plus haut, un avion fend le ciel, symbole limpide d’une fuite, d’un ailleurs chimique où l’esprit s’envole tandis que le corps demeure cloué au sol.
Qui s’échappe ainsi? La mère peut-être, là, au bord du cadre – présente de corps, absente d’esprit –, son regard happé par un horizon qui n’existe que pour elle. La scène, figée dans sa beauté désuète, prend alors des allures de rêve sous anesthésie : une carte postale qui flotte entre hauteurs et abîmes.
Joan Seed orchestre ici une collision entre la nostalgie et le drame intime, comme si les années 60, dans tout leur éclat chromé, révélaient soudain leurs fissures morales. L’œuvre mêle humour noir et lucidité crue, transformant l’idéal de la famille parfaite en un miroir aux reflets acides.
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Détails de l’œuvre
Artiste : Joan Seed
Médium : Collage numérique, rétrosurréalisme
Dimensions : formats 30 × 30 po (76,2 × 76,2 cm) et 60 × 60 po (152,4 × 152,4 cm)
Édition : Tirage limité, signé et numéroté par l’artiste
Année : 2025
Support : tirages giclés de qualité muséale sur papier d’archives
Droits d’auteur : © Joan Seed. Tous droits réservés.
Collage rétrosurréaliste sur le thème de la dépendance
Par Joan Seed
À partir de 600 $
Lettre d’amour signée Joan Seed:
Chérie,
Que serait un dimanche en famille sans un peu de chaos? Une voiture musclée abandonnée qui saigne son huile dans les broussailles, une famille radieuse qui contemple l’horizon comme si de rien n’était, et ce murmure inoubliable de l’aiguille qui effleure la peau. Si tu voulais des fins bien rangées, il fallait aller à l’église. La vie, la vraie, est tout sauf propre : elle déborde, elle dérape, elle pique.
Injection, dérapage, décollage : c’est ma façon à moi d’écrire une lettre d’amour à toutes ces réunions de famille qui ont si joliment, si spectaculairement, déraillé.
Avec amour,
Joan
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Description de l’œuvre
Dépendance, déni et faux-semblants familiaux s’exposent dans ce collage percutant. Une voiture cabossée, une seringue qui s’enfonce dans la peau, une famille immobile devant un paysage de carte postale : l’ensemble compose une allégorie saisissante du dysfonctionnement ordinaire et du vernis de respectabilité qui masque les manques.
À l’arrière-plan, les montagnes striées de pistes de ski répondent, en écho sinistre, aux bras traversés de veines s’offrant à l’injection – deux terrains balafrés par la même quête d’évasion. Plus haut, un avion fend le ciel, symbole limpide d’une fuite, d’un ailleurs chimique où l’esprit s’envole tandis que le corps demeure cloué au sol.
Qui s’échappe ainsi? La mère peut-être, là, au bord du cadre – présente de corps, absente d’esprit –, son regard happé par un horizon qui n’existe que pour elle. La scène, figée dans sa beauté désuète, prend alors des allures de rêve sous anesthésie : une carte postale qui flotte entre hauteurs et abîmes.
Joan Seed orchestre ici une collision entre la nostalgie et le drame intime, comme si les années 60, dans tout leur éclat chromé, révélaient soudain leurs fissures morales. L’œuvre mêle humour noir et lucidité crue, transformant l’idéal de la famille parfaite en un miroir aux reflets acides.
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Détails de l’œuvre
Artiste : Joan Seed
Médium : Collage numérique, rétrosurréalisme
Dimensions : formats 30 × 30 po (76,2 × 76,2 cm) et 60 × 60 po (152,4 × 152,4 cm)
Édition : Tirage limité, signé et numéroté par l’artiste
Année : 2025
Support : tirages giclés de qualité muséale sur papier d’archives
Droits d’auteur : © Joan Seed. Tous droits réservés.
Description courte :
Un dimanche à la campagne (saynète de la vie familiale)explore avec mordant les thèmes de la dépendance, du déni et de la dissonance familiale. Dans une mise en scène au vernis parfait, Joan Seed juxtapose beauté et chaos, lucidité et illusion, pour révéler la fragilité des liens et la tentation de la fuite.